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Les conducteurs sur les routes du Québec continuent de multiplier les manœuvres dangereuses au péril de leur vie et celles des autres : excès de vitesse, dépassements imprudents, omission d’utiliser les clignotants, lumières rouges brûlées, cellulaire au volant.
Étant souvent appelé à me déplacer pour le travail, ou simplement pour le plaisir d’être motocycliste, je suis un témoin privilégié de comportements fâcheux et j’ai constaté depuis les dernières années plusieurs changements dans la conduite des Québécois.
J’ai failli subir un accident grave lors de ma dernière sortie de moto en automne 2022, au point que j’ai eu peur d’y passer, lorsqu’un automobiliste m’a coupé brusquement.
L’idée a commencé à germer dans mon esprit de filmer mes déplacements afin de pouvoir documenter les nombreuses infractions qui surviennent quotidiennement autour de moi.
Depuis ce printemps, j’ai capté d’innombrables manœuvres ou gestes douteux un peu partout au Québec après avoir installé une caméra sur ma voiture et sur ma moto. Vous pouvez voir à gauche quelques exemples et sur le site internet du Journal différentes vidéos de ces moments troublants.
Une chose que je trouve vraiment frappante est l’augmentation des comportements dangereux.
Par exemple, les usagers utilisent maintenant leurs clignotants pour changer de voie au même moment, et non pour annoncer leurs intentions, comme on pourrait s’y attendre.
Même si je suis tout près d’eux et que je klaxonne pour leur indiquer ma présence, plusieurs ne semblent pas s’en soucier. Et c’est sans compter ceux qui ont l’air de penser que les clignotants sont seulement optionnels.
Beaucoup d’usagers n’ont aucun respect des lignes sur la route. Ils dépassent quand même sur des lignes continues ou doubles et n’attendent aucunement d’être sur des lignes pointillées, là où c’est permis. Plusieurs vont dépasser dès qu’ils le veulent.
Si vous avez le malheur de laisser un peu d’espace entre vous et le véhicule en avant, plusieurs vont en profiter pour se faufiler, parfois même en vous frôlant ou en vous forçant de ralentir pour leur céder le passage.
L’impatience semble maintenant omniprésente sur les routes. Il y a des pressés qui vont coller les voitures et faire des appels de phare aux autres usagers qui ne vont pas assez vite à leur goût. Plusieurs conduisent agressivement pour tenter de faire leur place.
Afin d’améliorer notre bilan routier collectif, je crois que nous devons tous apprendre à nous respecter – moi inclusivement – et à mieux prévoir nos déplacements pour éviter de se sentir obligé d’aller plus vite et surtout, mais surtout trouver des moyens de cohabiter sur nos routes.
Tous les usagers n’ont pas les mêmes compétences et la même confiance derrière un volant. Évitons d’être des dangers publics et partageons la route, ça va sauver des vies.
Un des plaisirs de rouler à moto est de pouvoir savourer les belles odeurs de la nature.
Cependant, en pleine traversée du pont Jacques-Cartier, quelle ne fut pas ma stupéfaction de sentir de la boucane blanche sortant du véhicule en avant de moi, avec une solide une odeur de mouffette, et ce, à trois reprises en plus.
Eh oui, une femme qui fume du cannabis au volant. Je pense que j’aime mieux l’odeur du purin en campagne comparativement à ça. Sans oublier que ce comportement idiot me pue littéralement au nez, et qu’il est illégal.
J’ai pris l’habitude de laisser une certaine distance avec le véhicule en avant de moi pour me donner du jeu pour réagir en cas de besoin.
Ici, deux voitures coup sur coup ont décidé de me couper à toute vitesse sur la route 132 pour gagner un peu de temps dans le trafic pour s’engager dans la sortie pour emprunter le pont Samuel-De Champlain.
Mon cœur a fait deux ou trois tours, car j’étais à moto avec ma conjointe et le véhicule Audi est passé très proche de ma roue avant, me forçant à ralentir.
Lors d’un retour à la maison où le flot de trafic permettait de rouler à une bonne vitesse, quelle n’a pas été ma surprise de voir un Mazda 5 complètement arrêté entre deux sorties, sur le boulevard Taschereau, à Longueuil !
Le véhicule tentait de revenir dans la voie de gauche après s’être vraisemblablement engagé dans la sortie à droite par erreur.
Mais quelle manœuvre irresponsable ! Dans ce temps-là, il est mieux de rallonger son trajet de quelques minutes plutôt que de mettre tous les automobilistes à risque d’une collision.
Semblant penser que la route lui appartient et que tout lui est dû, le conducteur de la Hyundai la plus à gauche sur l’image est arrivée en trombe sur la route 138, juste avant le pont Mercier.
Il a alors talonné le VUS devant lui pour tenter de lui forcer le passage, roulant agressivement et lui collant au derrière. Nous roulions environ 60 km/h dans une zone de 50 km/h. Impatient, le chauffard a multiplié les appels de phares. À la sortie du pont, la Hyundai a réussi à dépasser le VUS et est partie comme une fusée en direction de Châteauguay.
Un bel exemple de danger public qui pourrit nos routes.
Trop souvent, je suis témoin de chaos total aux intersections, un peu partout à Montréal et hors de l’île.
On voit un bel exemple ici, au coin de l’avenue Papineau et du boulevard Rosemont, alors que des piétons ont traversé la rue alors que ce n’était pas leur tour de le faire. Mais du même coup, des voitures qui voulaient absolument faire leur virage se sont retrouvées au beau milieu, bloquant le chemin, faisant en sorte que je ne pouvais pas avancer.
Un beau bordel.
Malgré toutes les campagnes de sensibilisation, le cellulaire est encore au sommet des distractions au volant.
Pratiquement tous les jours durant mes déplacements, je croise des gens qui se pensent subtils avec leur cellulaire dans leurs mains pour texter ou regarder leur écran ou qui ne se cachent même pas avec leur appareil à l’oreille pour des appels.
Il ne faut pas oublier que même si le cellulaire est dans un support accroché au tableau de bord, le code de la sécurité routière interdit tout contact avec l’appareil.
J’ai hâte que le monde commence à faire attention.